Du 15 au 18
juin :
Voilà, nous avons plié bagages, salué et remercié nos amis auroviliens, rendu les vélos, les mobilettes…
Dernières photos, derniers au revoir.
Pour rejoindre Chennai tous les six, avec tous nos bagages, il nous a bien fallu un mini bus.
Nous arrivons en fin
d’après-midi à notre hôtel de Chennai, un 4 étoiles défraîchit, cliquant de
loin, branlant et poussiéreux de près. L’hôtellerie indienne est chère, pour
une qualité très médiocre. Il nous faudra beaucoup de patience pour obtenir les
deux lits supplémentaires nécessaires et enfin nous endormir, cette fois sans
les crissements des insectes et les gloussements des geckos. Nous sommes dans la
grande ville !
Le lendemain, nous
allons visiter des studios de cinéma de Kollywood (du « K » de Kodambakkam
qui n'est autre que le "quartier" de Chennai où se trouve la plus
grande concentration de studios de cinéma) d’où sortent tous les films en
tamoul.
Les indiens sont très consommateurs de films et ces derniers sont souvent à « l’eau de rose », traînant en longueur et entrecoupés de numéraux musicaux et de danse. En voici des extraits :
Allez, un autre, je n'y résiste pas :
Les studios sont ouverts au public et l’on peut y entrer, assister
aux tournages des films, et même se faire embaucher comme figurant ! Pas
de chance pour nous, c’est un jour sans tournage. Nous visitons tout de même le
studio AVM avec ses rues de carton pâte désertes comme un ville fantôme.
Et puis, nous tombons sur le tournage d’une émission
télé : un concours de variété indienne, "gokul secret garden", un concours de danse. Il y a le décor, les lumières, et les danseurs répétant leurs pas en même temps que l'on astique le sol. L'équipe technique fait les dernières mises au point... Toute une ambiance de l'Inde moderne ! Les filles sont ravies, fascinées. Nous assistons à l'émission sur le banc des spectateurs.
Voici à quoi ça peut ressembler au final :
Nous finissons la journée en se restaurant dans un très joli lieu : la boutique(chic)-restaurant Améthyste, une belle occasion de s'en mettre plein les yeux avec un bel artisanat indien, et aussi de se délester le porte-monnaie car ici, la qualité se paye généreusement !!
Notre dernière journée est consacrée à Mahabalipuram : Il nous fallait bien un petit saut sur ce lieu avant de partir.
Mahabalipuram fut un port de l’Inde du sud très actif au
VIIème siècle. Il en reste de magnifiques temples monolithiques sculptés de superbes bas
reliefs relatant des épisodes du Mahabarata. Situé en bord de mer,
non seulement ils ont impécablement résistés au tsunami de décembre 2004, mais,
la mer s’étant retirée alors de 2 km, six autres temples enfouis sous les eaux
ont été découverts.
Et puis, il y cette incroyable pierre, comme à l'arrêt dans une pente, prête à vous écraser, mais qui reste impassible depuis des siècles. Ni les éléphants, ni l'armée anglaise, ni les ouragans, ni les tremblements de terre ne l'ont fait bouger d'un millimètre... Ni Adrien, ni Coline non plus...
Le site est splendide et par chance, le ciel reste voilé toute la journée, atténuant les ardeurs du soleil.
Adrien se fait poser le pagne à l'indienne, et bénir au temple de Ganesh.
Sur le chemin du retour, une halte à la crocodile farm vaut le détour. Margré les installations rudimentaires, il y a de quoi voir de très nombreux spécimens. L'on imagine l'ambiance le soir, quand tous ces animaux se réveillent pour s'alimenter : mieux vaut ne pas être dans les parages !!!
Voilà la note finale de notre séjour indien, et de notre tour du monde...
Un regret : n'avoir pas eu le temps ni surtout le courage (chaleur et temps de voyage) d'aller jusqu'à Darjeeling pour rencontrer notre filleul indien, Maitaraj... Ce sera pour une prochaine fois...
Le lendemain, nous partons aux aurores pour l'aéroport direction Paris, via Barhain (chaleur accablante).