Le 3 septembre :
Nous partons d'Ilha Grande tôt le matin par bateau rapide (un simple bateau de pêche qui vient à la côte pour prendre des marchandises plus tôt que la navette classique), et nous retrouvons la voiture pour nous dépêcher de gagner Rio de Janeiro.
Nous y arrivons en début d'après-midi et nous installons dans un hôtel de Copacabana avant de nous restaurer dans un des nombreux resto qui font le repas au kg : on se sert ce que l'on veut dans un grand buffet, et on pèse l'assiette).
Nous partons ensuite à l'aventure, à pieds, direction de Pain de Sucre. Le rocher n'est pas si loin, mais les cariocas semblent étonnés de voir des touristes marcher... Sur presque toutes les lèvres revient le mot "sécurité, sécurité". Cela n'arrange pas les stress d'Hervé, et cela m'agace profondément. Dans ces pays dits de contrastes, les riches se cloitrent entre eux, dans leurs voitures, dans leurs condominiums. La violence est là, provoquée par cette couche de la population et les plus pauvres la vivent. C'est dur de continuer à croire en l'Homme dans cette atmosphère !...
Bref, après une bonne marche, nous arrivons au Pain de Sucre et prenons nos billets pour le téléphérique (cher, ma fois !!). Hervé hésite mais résiste bien face à ses problèmes de vertige. Là haut, le vue est superbe !
De retour, nous avons juste le temps de nous poser avant de recevoir un coup de fil d'André. André, première personne Servas rencontrée au Brésil, contacté quelques jours auparavant, il nous invite chaleureusement chez lui et sa femme, Bia, partager un plat typique brésilien (frango ao molho pardo) et parler français ! Merci pour cette bonne soirée !!!
Les photos du jour ici.
Le 4 septembre :
Le matin, nous filons en métro en direction du musée National pour voir les collections d'histoire naturelle et ethnographiques. Le bâtiment est l'ancienne résidence d'hiver de la famille impériale jusqu'en 1889, situé dans un beau parc. Un faste passé, bien peu entretenu, comme toutes les vieilles choses ici. Petit à petit le temps délabre et peu d'efforts sont faits pour conserver ces bâtisses pourtant bien jolies... On laisse pourrir et on construit des blocs, sans charme, sans caractère, qui vieillissent bien plus mal et plus vite... Petit coup de blues d'une restauratrice qui cherche ici désespérément un peu de beauté, de goût, d'amour du travail bien fait. La visite du musée est à la même image : d'incroyables collection de taxidermie, dans un état bien piteux et je ne parle pas de la présentation... Cela ressemble un peu à ce que j'ai vu en Inde... Mais je ne pensais pas comparer l'Inde au Brésil !
Enfin, cette visite était tout de même instructive et nous y avons vus d'extraordinaires coiffes de plumes aux couleurs éclatantes (sous la poussière), une cape décorée de plumes d'une qualité exceptionnelle, une tête réduite (mais celle du Canada était plus belle), et d'autres belles pièces d'ethnographie.
Nous retournons manger dans le centre. Cette fois dans un resto de pâtes et risotos (ou risoti au pluriel ??) où l'on choisi les ingrédients exacts, les cuisiniers vous préparent votre platrée sous les yeux.
Nous tombons ensuite sur un taxi incroyable qui nous mène au Corcovado. A peine quelques minutes après notre entrée dans le véhicule, profitant d'un arrêt, nous avons droit à un numéro de prestidigitation. Il cache des tours et des tours dans son taxi, et des tas de casse-tête. Le trajet dans les bouchons ne nous préoccupe pas, nous somme bluffés, et occupés à résoudre des énigmes. Mais c'est d'autant plus un exploit de conduire en même temps, et très bien.
Aller, un peu de pub pour lui si un jour vous passez à Rio et que vous avez besoin d'un taxi, appelez-le vous ne serez pas déçus : Luiz Carlos (dit Caco) - cel. : 8879 0394
Bon, on arrive à temps au Corcovado pour prendre le dernier train qui monte (encore la peau des fesses !) et voir de plus près, à la japonaise (visite éclaire), le Christ, et une autre vue de la ville. On assiste au coucher du soleil avec un ciel couvert aux reflets orangés... Dommage que les sommets soient truffés d'antennes (gare aux ondes ici, les brésiliens ne doivent pas être concernés pas ce genre de problème, il y en a partout !!!).
Les photos du jour ici
Le 5 septembre :
Notre dernier jour à Rio...
Impossible de partir sans aller à la plage. Un petit saut matinal nous mène sur celle d'Ipanema, le nouveau quartier chic de Rio. Nous somme samedi et la plage est le rendez-vous des Cariocas restés en ville. La plage se rempli : bronzette en bikini, bains de mer, surfeurs, bains de sable, jogging... Toute une institution ! Il parait même que des rendez-vous d'affaire ou des entretien d'embauche se déroulent sur la plage ! A votre avis, comment viennent-ils habillés ? Tout ça est bien loin de nos codes de conduite. La tentation d'une petite baignade est grande pour les enfants... Adrien ne résiste pas !
Il faut abréger pour avoir le temps de visiter le jardin botanique. S'il y a un lieu à ne pas manquer, c'est bien celui-là. SUPERBE !!! Une multitude d'espèces tropicales, joliment paysagées, la serre des orchidée, des plantes carnivore,... Que du beau, enfin ! Oui, le plus beau au Brésil, c'est la nature !
Sortis du jardin, nous quittons la ville et filons par l'autoroute (Doutra) en direction de Sao Paulo. Pour couper le chemin et voir encore un peu de nature, nous fractionnons le trajet au le parc naturel d'Itatiaia. C'est un long week-end de fête nationale et après avoir fait plusieurs hôtels dans le parc (pleins) et parcourus de nuit des sentiers cabossés grattant le plancher de la voiture, nous avons la chance de trouver à nous loger dans un de ces hôtels, mais au tarif maximum ! Les enfants sont ravis, il y a tout ce qu'ils pouvaient espérer : piscines, ping-pong, salle de jeux, grand et bon buffet... et bien sûr les chambre avec la vue sur une forêt magnifique (mais ça, ça les intéresse un peu moins et il fait nuit, on ne voit rien !).
Les photos du jour ici
Le 6 septembre :
Eh bien, nous ne sommes pas déçus, la vue au petit matin est superbe, avec un voile de brume, ou plutôt de pluie !!! Bon, on ne se décourage pas : après un bon petit déjeuner, et munis des imperméables, nous partons en promenade vers une des nombreuses cascades avoisinantes.
On regrette déjà de ne pas rester ici plus longtemps et de profiter plus de ce lieu... Alice est ravie car les balades en forêt tropicale, c'est pas son truc. Il y a plein de bêtes partout, même si on ne les voit pas... Ah oui, croisé sur notre chemin, tel un serpent, un vers de terre comme vous n'en verrez pas en France : gros comme mon pouce, long d'au moins 40 cm et tout noir !!!
Nous retournons manger à l'hôtel, admirer les nombreux oiseaux qui viennent aussi manger, et prendre un petit bain.
Il faut tout de même repartir... mais après un dernier crochet par une autre cascade.
En route vers 15 heures, nous n'arrivons à Sao Paulo qu'à 21 heures (on pensait y être à 18h !!!), pourtant sans se tromper une seule fois... En cause : la pluie et le trafic insupportable de la grande ville.
Le parc d'Itatiaia ici.
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