Les 25 et 26 mars :
Nous partons pour Ayutthaya en taxi, à 4, c’est finalement meilleur marché
que le train et plus rapide malgré les embouteillages de Bangkok.
Il fait bien chaud, mais heureusement nous avons trouvé un hôtel vraiment
charmant, avec une piscine pour se rafraîchir, pour le bonheur des enfants.
La capitale d’Ayutthaya fut fondée en 1350 par le roi du Siam, Ramathibodi
I. Pour tenter d’unifier son royaume, ce dernier déclara le bouddhisme Teravada
comme religion officielle. Il rédigea aussi le code légal en pali (langue
indienne proche du sanskri), s’appuyant sur un texte légal hindou et sur la
coutume thaïe. Ce texte resta en vigueur jusqu’au XIXème siècle.
Les ambassadeurs du roi Louis XIV parlaient de la ville d’Ayutthaya comme
comparable à Paris par sa taille et sa richesse.
Après le passage des Birmans en 1767, la ville fut totalement détruite. Ses
ruines constituent aujourd’hui le parc historique d’Ayutthaya. On y dénombre la
présence d’une quinzaine de temples, et un Bouddha couché. Ces derniers sont maintenant quasiment à
nu, tout le décor des bâtiments à l’origine en stuc blanc ayant presque
totalement disparu, laissant la brique rouge sous-jacente apparente. Seul le temple Wat Na Phra Men et ses nombreux bouddhas reste en état et encore actif.
Nous avons parcouru la ville à pied, en touk-touk, en vélo et en éléphant
pour notre plus grand bonheur : on a adoré le balancement de ces animaux,
leur force et leur précision (ils peuvent, avec leur trompe, ramasser les objets tombés du haut de leur dos, comme l'éventail d'Adrien...).
Les 28 et 29 mars :
Nous partons cette fois au vert, dans le parc naturel de Khao Yaï, un des
plus grand d’Asie. Nous avons gardé notre chauffeur qui cette fois a pris avec
lui son fils de 6 ans pour l’occasion (une petite pile électrique montée sur
ressort !).
Nous espérons voir durant ce court séjour des animaux sauvages et de plus
en plus rares, comme des éléphants, des tigres, des singes… Adrien est aux anges,
Alice aux enfers : difficile de faire plaisir à tout le monde !!!
Après une courte promenade vers une cascade, nous montons notre tente
(louée au camping). On installe notre nid avant de partir pour un safari
nocturne. Mais nous n’aurons pas beaucoup de chance ce soir : les seuls
animaux croisés sont des biches et des cerfs…
La nuit sous la tente fut bonne et un peu fraîche. Nous partons cette fois
pour un treck dans la forêt, guide obligatoire car de nombreux marcheurs se
sont déjà perdus… Notre guide, avant de partir, nous fait acheter des
chaussettes hautes en toile : les sangsues sont assez embêtantes dans la
forêt !
Les insectes sont bruyants, les oiseaux aussi !
Les arbres nous
embaument le chemin et nous offrent un spectacle impressionnant de racines et
de lianes enchevêtrées. Les éléphants sont bien présents et laissent leurs
traces de déjections un peu partout sur des sentiers bien repérables. Les
sangsues aussi s’agitent dans l’humus de la forêt, nous sommes contents d’avoir
les pieds bien couverts !
Nous passons de la forêt à la plaine aux hautes herbes avant d’atteindre un
lac et un lieu fréquenté par les éléphants (plus de végétation, la terre est à
nu) et un mirador. Nous regardons, admirons, mais pas d’animaux en vue…
La suite du sentier nous met sur la piste d’un tigre : les herbes
couchées, traces d’un combat, et les restes d’un repas en quelques os. Un peu
plus loin, des déjections de tigre faites de boules de poils non digérés.
Nous repartons du parc dans l’après-midi pour regagner Bangkok.
Nous sommes contents de cette petite aventure. Adrien aurait voulu plus,
Alice a survécu et c’est assez pour elle ! Par chance, sur la route du retour,
nous croisons un éléphant sauvage, traversant tranquillement la route !
Après 3 heures de route, nous sommes de retour à Bangkok et nous attendons l’heure du départ de notre bus de nuit pour Koh Samui. On recommande notre camp de base de Bangkok, une petite auberge de jeunesse, HI Siam Classic.
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