Du 26
au 28 janvier :
Cette fois, un peu de verdure au programme : nous allons dans le parc national des Blue mountains, dans la petite ville de Katoomba. Pour y arriver, nous quittons Collaroy Beach en bus et prenons le train à Sydney. Après 1h45, nous y sommes.
Ici,
l’atmosphère est toute différente. Nous avons quitté les surfeurs et rejoint
les marcheurs. La ville s’étend tout le long d’une rue commerçante aux maisons
basses, épousant le relief montagneux. Tout est propret et fait penser à
l’Angleterre sous les tropiques (il fait très chaud et humide).
L’auberge
de jeunesse est géniale : beaucoup d’espace dans les salles communes
(cuisine, salon, salle à manger, douches…) et aussi dans les chambres. Le tout
super propre. Il n’y a pas de piscine, mais qu’à cela ne tienne, il y en a une
grande publique un peu plus loin. Et avec la chaleur, on ne résiste pas à
l’idée d’y faire un tour…
Marcher
dans les rues ici a un goût de surnaturel : les voitures s’arrêtent toutes
seules à peine stationne-t-on à un passage piéton ! Nous étions habitués,
il y a encore peu, à affronter la jungle et à tenter l’aventure à l’idée de
traverser une route à Bamako… ça nous fait tout drôle ! Toute cette petite
vie bien polissée où rien ne semble déborder manque quand même un peu de
piquant… Il nous faut nous ré-habituer continuellement à de nouvelles
atmosphères, voyageant sur cette terre de contrastes.
Ces jours-ci, nous avons pour programme de visiter les principaux lieux du parc des Blue Mountains. Pour nous qui ne sommes pas véhiculés, la seule option est le tour en bus. Nous y passerons la journée du 27.
Les
paysages sont superbes : une grande falaise (encore une !) plantée
d’eucalyptus et de fougères arborescentes ; des vues plongeantes ;
des cascades ; et les Three Sisters… On se remplit les yeux.
Le
28, nous voulions aller rendre visite aux kangourous sauvages… C’est
loupé : il tombe des cordes et le tonnerre gronde. Alors on profite
tranquillement de la grande maison qu’est l’auberge de jeunesse. Le soir, le
lieu est rempli. Et pour une fois, il y a une famille de français avec deux
enfants de 11 et 14 ans : c’est la fête !
Du 29 au 31 janvier :
Nous retournons en bord de mer. Après 7 heures de trajet (bus, train, bus), nous arrivons à Port Stephens. Nous logeons, encore dans une auberge de jeunesse. Nous sommes cette fois dans des bungalows en bois, en plein cœur de la forêt, entourés par les bruits des oiseaux et des insectes. à nos portes, on peut observer les koalas sauvages. Ces petites bêtes toutes mignonnes ne bougent pas beaucoup, vue qu’un koala dort environ 19 heures par jour, se nourrit pendant 3 heures, il lui reste peu de temps pour autre chose.
L’auberge
est gardée par un chien, Bo, « very friendly », et par deux serpents
pythons qui dorment sagement sur le toit de l’accueil. Et puis la salle de bain
est gardée, elle, par un joli spécimen local appelé « huntsman », une
belle grosse araignée bien velue, mais totalement inoffensive… Enfin, il ne
faut pas être arachnophobe ! Bref, nous sommes bien dans la jungle
australienne.
Une
des spécificités de Port Stephens est la présence d’énormes dunes de sable
s’étendant sur plusieurs kilomètres. En très peu d’espace, on passe de la
jungle à la mer, puis au désert.
Que
faire à Port Stephens ? Beaucoup de choses ! En trois jours, avec nos
moyens de locomotion réduits, on profitera de l’essentiel. De la forêt autour
de notre auberge, et puis le bus nous dépose à Anna Bay. Là, nous avons une
large plage qui s’étend à perte de vue, et les dunes de sable. On s’essaye au « sandboarding »
et au chameau. On profite de la mer. On creuse des puits dans le sable et on joue aux scientifiques découvrant
la relation entre la profondeur du trou à laquelle on trouve l’eau, et la
distance du trou à la mer…
Je
regrette l’invasion des 4x4 et des camions de touristes qui font le tour de
dunes et déversent des lots de chinois et de japonais… Avec un peu de chance,
les trous creusés auront mis un peu de relief à leur parcours bien tracé !
Mais enfin, nous sommes aussi touristes.
Du 1er au 3 février :
Nous sommes de retour à Sydney.
Quelques
jours sous pression pour boucler une autre séquence du CNED : objectif
atteint, nous sommes en vacances !
Nous
prenons tout de même l’air pour aller voir le célèbre opéra de Sydney, aussi
impressionnant en vrai qu’en photo, et se promener dans le superbe jardin
botanique. Un jardin à l’anglaise, plein d’espèces tropicales, et peuplé
d’énormes chauves-souris très bruyantes.
Le
travail terminé, nous filons pour une sortie bien méritée à l’Australian Museum
– une visite à ne pas louper. Nous sommes émerveillés devant la collection de
minéraux qui nous offre une variété incroyable de couleurs de matières et de
formes. Chaque pierre est un petit mystère, un univers en soi que l’on aimerait
visiter, escalader, réduit à la taille d’un grain de sable.
La
salle des squelettes est aussi superbe, avec quelques mises en scènes assez
bien faites.
Mais
là où les enfants deviennent dingues, c’est à l’espace ludique : le lieu
est plein d’applications pour se prendre pour divers animaux ou pour faire le
travail du jardinier. On nous met dehors à la fermeture…
Puis
on re-boucle nos valises, mettant de côté les affaires d’été : le froid
hivernal nous attend à Tokyo.
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