Du 13 au 19 janvier :
Comme vous le savez, nous revoici à Buenos Aires.
La boucle africaine est bouclée… Il est largement temps de s’inquiéter de nos vols futurs, de mettre notre billet « tour du monde » au clair. Et nous faisons bien de prendre le temps, l’agence, ou les compagnies aériennes ont fait quelques modifications imprévues : notre vol pour Sydney part de Santiago du Chili et nous prévoit deux jours d’escale à Aukland (Nouvelle Zélande) !!! Bien, il nous faudra bien deux demi-journées pour dénouer tout ça chez LAN Chile et faire les modifications nécessaires ! Nous partirons finalement à la date prévue de Buenos Aires pour Sydney, via Santiago et via Aukland, le tout d’une traite… Un sacré voyage en perspective !
Nous profitons aussi de Buenos Aires sous ses airs d’été. Il fait chaud (30-33 °C) et humide.
Un petit tour du côté de La Boca, pour voir ce quartier coloré enfin sous le soleil (nous l’avions vu sous des trombes d’eau) avec la cacophonie qui l’accompagne.
Un petit tour du côté du zoo, un havre de verdure, l’endroit idéal pour une sortie familiale. Ce sont les grandes vacances dans l’hémisphère sud et nous ne sommes pas les seuls à nous y promener.
Beaucoup de choses nous réjouissent, mais le lieu manque, comme tout le reste en Argentine, d’entretien… toujours par manque de moyens.
Les animaux polaires, comme les ours blanc et les pingouins, sont en vacances, au frais ! Mais les autres sont bien là, avec quelques uns en liberté, pour le plaisir des enfants.
Impossible aussi de résister à un chocolat espresso au Café Tortoni et à une délicieuse Humita en olla.
Nous ne pouvons pas non plus revenir à Buenos Aires sans aller saluer notre amie Mabel. Nous passons avec elle une journée à la campagne. La Quinta s’est métamorphosée en deux mois : le bassin d’eau sale s’est transformée en petite piscine, et c’est une journée bien propice à un petit bain ! Tout le monde est ravi !
Nous apprenons à cette occasion que depuis deux mois, la situation économique du pays s’est encore aggravée : plus de chômage, plus de détresse, d’alcoolisme et de violence… Mais oui, est-ce l’été, cette aggravation économique, ou notre vision qui a changé ? Nous voyons ce que nous n’avons pas vu la dernière fois : sur les trottoirs de Buenos Aires, des familles entières vivent sans toit. Des hommes se battent à coup de casserole, un bébé dans les bras pour un bout de trottoir. Et sur la route de la Quinta, des cabanes de bric et de broc installées en bord de chemin nous sautent aux yeux ! Notre taxi nous explique que ce sont des familles pauvres qui s’installent de plus en plus sauvagement sur des terrains. Une fois leur bicoque construite, ils sont inexpulsables, à moins d’une entente financière avec le propriétaire des terres. Cette loi vise à protéger les plus démunis, mais que doivent faire ceux à qui appartiennent les terres ??? Impossible de répondre…
Ces quelques jours sont aussi studieux. Les échéances de CNED se succèdent pour Alice, et il faut s’y plier…
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