28 juillet :
L'Hôtel
est parfaitement situé pour qui souhaite en quelques pas, se plonger au coeur
des différentes facettes du quartier :
Toute
la nuit, les pompiers situés à moins de 100 mètres ont fait retentir la sirène
de leur gros camion à chaque sortie. Très Américain, devant leur hangar, une
plaque en l'honneur des camarades morts en mission.
A
8 heures, Little Italy dort encore, pas une boutique ouverte... seules
s'affairent à 2 pâtés de maisons les asiatiques de Chinatown ; on trouve là des
marchands de fruits faisant l'article, des bijouteries, des journaliers
attendant du travail au coin d'un immeuble crasseux, des artisans s'affairant
sur un établi dans un entrepôt ouvert sur la rue (nous les reverrons le
lendemain manger sur ce même établi tandis qu'un autre dort au fond du hangar à
même le sol).
C'est
réellement un morceau d'Asie en plein milieu de NY...
Nous
petit-déjeunons à quelques pas de l'hôtel dans un petit café où de
nombreux habitués saluent la serveuse et échangent quelques mots avant de
prendre une pâtisserie à emporter et de filer.
On
sent qu'il y a ici une véritable vie de quartier...
Dans l'après midi, nous entreprenons une grande promenade à pied vers l'Hudson et la statue de la Liberté, nous traversons pour cela Soho puis Tribecca, rapidement la taille des buildings augmentent à mesure que nous arrivons dans le "financial district", nous passons devant "Ground Zero" partiellement en reconstruction... beau chantier !
Enfin la rivière, les enfants sont claqués, il fait chaud (32°C) et très lourd, heureusement nous pouvons nous reposer dans un petit jardin qui longe la Marina près de Baterry Park, les enfants s'amusent à regarder un petit écureuil qui grignote à moins de 2 mètres de nous une première pomme de pin, puis une seconde que nous lui avons donnée, nous pouvons nous rafraîchir à l'une des nombreuses fontaines.
Voilà
la Statue, mais pas question de s'y rendre, la fatigue du trajet, et le soleil
nous dissuade de faire les 2 heures de queue indispensable pour
monter dans le ferry.
Le 29 juillet :
Le
lendemain ballade dans Greenwich village, et sur Broadway (ce sont les soldes, et
clairement il semble que tous les touristes du monde se soient donné le mot
pour en profiter, on entend parler surtout italien, espagnol ou français... les
converses sont à 39 dollars, les Levi's 501 aussi...).
Plus
tard nous prenons le métro pour nous rendre chez "Sam Ash", 48ème
rue, une boutique spécialisée dans la musique, nous y sommes conseillés
par un jeune vendeur typiquement street boy New yorkais (bandeau noir sur la
tête, accent marqué, il nous explique qu'il est né à Koblenz en
Allemagne... C'est tout New York).
A
quelques pas de là, sur Time Square, discrètement signalé par un écran digital
de 30 mètres carré diffusant de la pub M&M's, se trouve un bâtiment de 3
étages entièrement consacré au culte des M&M's... du délire... Par
curiosité nous entrons, on y trouve des M&M's de toutes les couleurs
en libre service au poids à partir d'orgues dont les tuyaux de
plastiques vont jusqu'au plafond, et pêle-mêle à peu près tout les
gadgets que le génie humain a pu concevoir, à l'effigie des petits bonbons.
Bien
sûr impossible d'éviter l'achat d'une petite livre de ces bonbons.
Adrien
repart enchanté !
Plus
tard, retour vers Chinatown où nous lançons deux machines dans une laverie
encombrée avant de filer au petit jardin du coin, où comme le petit New Yorkais
qu'il vient de rencontrer et avec lequel il communique par geste, Adrien enlève
le haut et passe son temps à courir sous les jets d'eau.
Le 30 juillet :
Changement
de décor, nous avons bougé vers un hotel situé entre la 2ème et la 3ème
avenue, 42ème rue.
Finies
les rues un peu crasseuses, bonjour les grandes avenues assez impersonnelles,
truffées de magasins de marques, d’agences bancaires, d’assurances etc…
Les gens se croisent sans se prêter la moindre attention, c'est l'univers de l'anonymat absolu !
Nous
partons tous ensemble vers le Metropolitan et Central Park en Métro, arrivés là
Hervé reste avec les enfants, Cécilia part pour 2 rendez vous avec des
collègues new-yorkais l'un au Metropolitan, l'autre au Musée Cooper-Hewitt
(National Design Museum) qui se trouve non loin.
Nous
nous retrouverons vers 3 heures à l'hôtel.
Il
est encore tôt et le groupe traverse Central Park en diagonale pour un premier
contact, les enfants s’émerveillent une fois de plus de la présence des écureuils
mais aussi des tortues présentes en grand nombre dans tous les points d’eau.
Nous
traversons d’est en ouest pour rejoindre le Muséum of Natural History,
On
trouve là, dans des vitrines un peu défraîchies des tableaux représentant les
différentes zones sauvages de la planète à bases de plantes artificielles et d’animaux empaillés.
Plus
tard les enfants apprécient de nombreux specimens de grenouilles du monde
entier dans leurs aquariums.
Puis
nous repartons pour une nouvelle traversée du Park en diagonale.
Après
une bonne heure de marche, nous arrivons à notre but FAO Schwartz, dont on dit
qu’il s’agit du plus beau magasin de jouet du monde.
Adrien
ne veut plus sortir.
Un
peu plus tard nous faisons une petite halte à la boutique Apple qui se trouve
juste à coté.
Cette
fois c’est Alice qui ne veut plus sortir !
Les
enfants sont courageux et nous décidons pour mieux apprécier cette partie de NY
de rentrer à pieds.
Au
pied du siège de JPMorgan et au
milieu de quelques employés descendus en vitesse, nous commandons dans un des
nombreux boui-bouis ambulants que l’on trouve à chaque coin de rue un poulet
grillé à l’irakienne (ça ne s’invente pas !..) accompagné d’un jus de
fruit délicieux.
En
milieu d’après-midi comme convenu,
nous nous retrouvons à l’hôtel.
Nous
décidons de nous reposer et pour la première fois depuis le départ, les enfants
peuvent regarder la télé, nous enchaînons en zappant les extraits de séries
débiles et de dessins animés
incompréhensibles (pour Adrien tout au moins), partie sur cette bonne lancée
nous dînons dans la chambre.
Le 31 juillet : vu par Hervé
Cécilia
part dès 6h du Matin pour
Washington DC à la rencontre d’une des responsables de la restauration au
Smithsonian à, elle ne reviendra que tard dans la Soirée.
Hervé
et les enfants eux, font grasse mat et partent ensuite en bus pour le
Guggenheim.
Après
un bon quart d’heure d’attente, nous voyons notre bus arriver, mais déception,
nous nous en faisons éjecter sans ménagement car les chauffeurs ne peuvent pas
rendre la monnaie (soit on dispose d’un ticket, soit on doit donner la somme
exacte en pièces de 25 cents !!!).
Pas
de problème, nous demandons à un vendeur ambulant de nous faire de la monnaie
et nous voilà bientôt en possession des quelques 20 pièces nécessaires au
paiement, nous montons enfin dans le second bus mais il manque une pièce et le
chauffeur cette fois encore, nous demande de bien vouloir descendre, je
tergiverse et finis par trouver au fond de mon sac la pièce manquante, enfin
nous pouvons partir.
Pas
très sympa tout de même ces chauffeurs de bus on en vient à regretter les
chauffeurs parisiens !
À
l’intérieur tout le monde s’enthousiasme pour l’architecture même du bâtiment
et particulièrement pour la rotonde en
colimaçon autour de
laquelle s’organisent toutes les
salles d’exposition.
Alice
apprécie les salles consacrées à l’œuvre de Frank Lloyd Wright et surtout les
maquettes et les dessins.
Adrien
aime aussi beaucoup les quelques maquettes qu’il se laisse le temps d’admirer
et de commenter entre deux glissades
sur la pente inclinée de la rotonde.
L’après
midi, deuxième expérience des services publics américains : La Poste.
Première
étape : trouver le bureau de poste. A l’hôtel personne ne sait vraiment où
un tel truc peut bien se trouver, après consultation
sur google, il apparaît qu’il y en a trois dans tout Manhattan !
Coups
de chance l’un des trois se trouve à 300 mètres à peine.
Chargé
des 10 kilos à expédier pour la France nous arrivons devant un immeuble miteux
(l’un des seuls du coin), je pense m’être trompé, mais non, c’est bien là, deux
employés glandant à l’extérieur me le confirment.
Nous
rentrons…
Deuxième
étape : L’envoi.
A
l’intérieur, devant une bonne vingtaine de personnes médusées qui font la
queue, je me permets de me diriger directement vers un guichet pour demander
des renseignements.
Youpi,
il suffit de faire la queue pour acheter un carton de taille adéquate !
Nous
faisons donc la queue, au bout d’un quart d’heure, nous arrivons au guichet,
nous demandons le plus gros carton.
Le
« postier » se lève en traînant des pieds, et en soufflant
ostensiblement, on dirait une caricature de postier français mais plus lent et encore plus
désagréable,(si si c’est possible !), il me jette le carton et m’explique qu’une fois que j’aurais
mis tous les objets à expédier dans le carton, et rempli le formulaire il me
suffira de refaire la queue pour procéder à l’envoi .
Ok,
c’est parti.
Mince
j’ai fait une erreur pour l’adresse d’expédition, grillant la queue je me
dirige vers le guichetier pour lui demander de me repasser un formulaire.
Le
type ne daigne pas me répondre, manifestement il n’aime pas qu’on le dérange,
après m’avoir fait sentir son agacement, il se lève enfin en soufflant et en grommelant et part
chercher le formulaire qui se trouve à 5 mètres de son guichet, il traîne des
pieds et l’opération prend au moins 2 minutes, il me jette le formulaire sans
un mot.
Je
commence à comprendre le point de vue des Américains sur la fonction publique…
Enfin
le paquet est rempli et la queue s’est vidée, c’est la voisine de mon
guichetier qui m’appelle, une dame charmante d’origine indienne qui s’avère à
la fois très serviable et efficace, très pro, elle termine par « thank you
for choosing US post services »(merci d’avoir choisi la poste), ouf !!
le guichetier d’a coté hausse les épaules et la regarde avec dédain…
Nous
rentrons à l’hôtel, la journée se termine tranquillement.
1er
août :
Cécilia n’a pas encore mis les pieds à Central Park, et souhaite souffler après sa journée éreintante de la veille (8 heures de transport environ).
En
route dès le matin au Parc, pour notre dernière journée.
Métro
jusqu‘à la 89ème rue pour une visite rapide au Metropolitan où nous parcourons
les collections d’antiquités égyptiennes et asiatiques.
Nous
flânons ensuite dans Central Park.
Repos
sur les bords d’un Lac rempli de tortues puis départ vers le sud du Parc (les
enfants ont décidé de nous traîner une fois de plus chez FAO Schwartz).
Avant
d’y parvenir, nous nous attardons pour écouter un très bon groupe de Jazz .
Dernière
halte chez FAO Schwartz, puis c’est le branle-bas pour la préparation du départ
vers JFK où nous attends un avion pour LIMA.
Adieu
NY.
Les photos de NY ici.
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